PREMIÈRE ÉTUDE DES ARTS MARTIAUX VIETNAMAIS - Section 1

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HUNG NGUYEN MANH

1. INTRODUCTION

1.1. L'histoire nous a laissé des souvenirs et nous les avons stockés dans nos esprits plutôt que dans des enregistrements comme des livres. L'esprit humain est si distrayant que les souvenirs disparaissent facilement. L'histoire est le passé et le passé est facile à mourir ou à disparaître. Pour restaurer le passé, les historiens, les culturalistes, les archéologues et les experts de la littérature populaire ne dépendaient que des sites archéologiques, des tombes et des stèles en pierre. Ce sont des preuves non encore effacées par la poussière du temps.

       Les experts en arts martiaux n'avaient pas l'habitude de prendre des notes sur des stèles de pierre, des bois, des bambous ou du papier comme le faisaient les experts en littérature. Les experts en arts martiaux avaient l'habitude de parler ou d'utiliser des chansons pour transmettre des informations, en utilisant des gestes et des mouvements pour exprimer leurs idées. Ces paroles, chansons, gestes, mouvements, comportements,…, sont comme une brise, dérivant dans le passé et disparaissant.

1.2  Lors de la restauration de l'étude de l'histoire des arts martiaux, les historiens se sont tus parce qu'ils ne pouvaient pas rassembler les ressources susmentionnées comme base de recherche et de théorie. Les images, les mouvements et les paroles de l'histoire médiévale ne pouvaient pas être enregistrés comme à cette époque de la science moderne. Les sons et les images sont des preuves indispensables dans le processus de restauration de l'étude de l'histoire des arts martiaux. Heureusement, dans 1908-1909, il y avait un Henri Oger, pionnier de l'étude technique, diplômé de l'Université de la Sorbonne, Paris. Avec la référence d'Albert Sarraut, il s'est rendu à Hanoi pour mettre en œuvre la recherche sur «Kỹ thuật của người An Nam"(Techniques du peuple d'An Nam), en utilisant des méthodes de recherche monographiques spéciales. Depuis, il a esquissé de nombreuses vies sociales du Vietnam, vie normale, vie physique, vie mentale, vie spirituelle,…, pour créer une collection de 4,577 photos avec Han Nom (Caractères chinois et caractères vietnamiens classiques) et les annotations françaises.

        Parmi eux se trouvent de nombreux dessins d'arts martiaux que nous pouvons utiliser comme matériaux pour restaurer l'étude des arts martiaux1 (Figure 1).

        De nos jours, que pouvons-nous faire pour trouver une place aux arts martiaux dans la société moderne?!

2. TROUVER UNE PLACE POUR LES ARTS MARTIAUX

2.1. Il n'est pas assez convaincant de mettre l'étude des arts martiaux avec les sciences sociales et humaines en tant que branche adjacente de la littérature. Par conséquent, un programme pour les bachelors avec une majeure en arts martiaux ne vaut pas la peine d'être envisagé dans l'enseignement supérieur.

2.2. Cependant, si l'on combine l'étude des arts martiaux avec l'éducation physique et l'identification au sport, nous sous-estimons son rôle. Cependant, avec cet endroit, l'étude des arts martiaux a un refuge pour survivre dans le temps présent. Les arts martiaux ne sont pas seulement de l'antagonisme, de la compétition, des combats sur les anneaux, dans les stades, les centres sportifs ou sur la plage (comme la boxe, le football, le beach-volley,…). De plus, les arts martiaux ne sont pas que des exercices physiques comme la course, la natation, l'athlétisme,… Bien qu'aujourd'hui, les organisateurs des Jeux Olympiques aient mis les arts martiaux dans la liste des compétitions (Pencak Silat, Vovinam, Judo, Taekwondo, arts martiaux traditionnels,…).

2.3. L'étude des arts martiaux peut-elle être considérée comme faisant partie de l'industrie du divertissement ou non? Les boxeurs peuvent agir comme ermite, chevalier ou artiste sur scène pour les théâtres, agissant dans les théâtres classiques pour devenir des experts en arts martiaux. Les arts martiaux devraient-ils être traités comme ça?

2.4. L'étude des arts martiaux doit-elle être traitée comme une étude militaire? Evidemment, il dispose d'équipes, d'organisations, de dirigeants, et surtout de manuels militaires de Ton Vo Tu (Chine) et Tran Hung Dao (Vietnam).

2.5. Sinon, l'étude des arts martiaux doit être considérée comme une étude des armes!2 (Figure 2)

2.6. Etude des arts martiaux3 (Figure 3.4) est considérée comme une branche de la science politique parce que la science politique n'a clairement pas besoin d'astuces et de théories mais des arts martiaux pour prendre le pouvoir. Pendant la période du printemps et de l'automne de la Chine, Empire romain, période de l'armée générale (Japon), Période Edo, Vietminh du Vietnam (en utilisant des bambous tranchants), les arts martiaux sont intervenus dans l'organisation, les sociétés secrètes,…, de la période médiévale à l'époque moderne.

… Continuer dans la partie 2…

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BAN TU THU
11 / 2019

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